Les bus locaux qui circulent sont des anciens bus scolaires américains, repeints de plusieurs couleurs, avec des slogans, des proverbes dessus etc... et qui crachent une fumée noire. Accessoirement, donc, ça pue l'essence un peu partout dans les rues. Ca gâche un peu l'ambiance, mais la ville est tellement belle !
Dimanche matin, départ en bus pour Chichicastenango, pour 3h de trajet. C'est un petit village avec une petite place principale où se déroule tous les dimanches un très grand marché. Authentique pour certains, touristique pour d'autres. En fait, il y a une grosse partie dédiée à l'artisanat (pour les touristes donc), et une autre partie avec fruits/légumes/viande ( la zone locale du marché). C'est littéralement blindé de monde, à certains endroits il est presque difficile d'avancer et de se frayer un chemin dans la foule. Le truc assez sympa, c'est que sur la place principale, sur les marches de la petite église blanche de Santo Tomas, il y a plein de vendeurs de fleurs et d'encens de résine de copal. C'est très coloré, et à l'intérieur de l'église (pas le droit aux photos), les locaux prient autour de parterres de fleurs et de branches, où ils versent de l'alcool et où brûlent des bougies. C'est assez étonnant. A Chichi, on entre dans le pays Quiché, qui est le nom que porte le peuple de cette région. Du coup, en plus de l'espagnol, ils parlent le Quiché. Disons qu'on sent bien entrer dans un Guatemala un peu plus profond si j'ose dire, bien plus rural et pauvre.
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