Durant notre séjour au Pérou, on a du sortir 2 fois du pays. Notre visa étudiant étant valable 3 mois (d'ailleurs sans visa c'est pareil), on a préféré se refaire tamponner notre passeport plutôt que d'affronter la paperasse et l'administration qui pouvait prolonger notre autorisation de séjour.
Je précise que nous sommes partis d'Arequipa (au sud du pays), ce qui facilitait quand même les choses.
Départ de nuit du Terminal terrestre, en bus (comme d'hab'), pour plus de 10 heures de route. Je ne me souviens même pas de la durée exacte du trajet, car il faisait nuit, et je dormais par intermittence. Je me souviens juste que c'était long... interminable.
En habituées du bus, on a eu la merveilleuse idée de prendre nos places à l'étage, au 1er rang, c'est à dire juste devant la baie vitrée. En effet, nous n'aurions rien devant nous que le paysage qui défile...
Seulement, ayant aussi l'habitude de me surcharger d'affaires inutiles, et surtout sachant qu'on allait passer la nuit dans le bus, j'ai eu la très bonne idée de ne porter qu'un pantalon léger (type pyjama), avec, heureusement, un gros pull, mais sans veste (restée à l'appart'). Ca a été l'horreur. La nuit la plus longue et la plus froide de ma vie.
Le trajet était interminable... Pendant que mes acolytes ronflaient, je ne savais plus comment me tordre pour garder le peu de chaleur corporelle que j'avais...
En plein dans la cordillère des Andes, le bus devait être en 3000 et 4000 m d'altitude.
Et nous étions juste en face de la baie vitrée !
J'ai eu tellement froid, que mon gros sac de randonné, qui était à mes pieds, m'a servi de "sac de couchage pour les jambes". Je rentrais mes jambes dedans, entre les vêtements, et je serrais les cordons au maximum... Je n'en pouvais plus.
Nous sommes arrivés à Desaguadero, ville frontalière, vers 5 heures du matin. Crevés. On est sorti du bus pour aller se réfugier dans un petit hôtel avant l'ouverture des postes frontières. Histoire de dormir un peu, tout habillé, sous les grosses couettes en laine de la chambre d'hôtel. Levé le matin après une nuit éprouvante (surtout pour moi qui n'avait pas prévu le coup)... Petit déjeuner dans un resto du coin.
Après le passage de la frontière, on a loué un taxi et roulé plusieurs heures jusqu'à la capitale bolivienne.
A l'arrivée, impressionnant : une ville tentaculaire nichée dans une sorte de cuve immense. A 3660 m d'altitude, il y fait plutôt frais en journée.
Autre chose qui étonne : les habitants en tenues traditionnelles, car beaucoup de communautés indiennes.
On se sera promenés dans une rue, surnommée calle de las brujas, rue des sorcières, où sont vendus toutes sortes de sortilèges et autres foetus de lama.
Puis on aura goûté à de l'alcool de boa : vous comprendrez en regardant la photo. Enfin, après ces quelques jours passés à La Paz, j'aurai écrit un article sur la ville dans la revue touristique de mon ami, Pachamama.
Nous sommes arrivés à Desaguadero, ville frontalière, vers 5 heures du matin. Crevés. On est sorti du bus pour aller se réfugier dans un petit hôtel avant l'ouverture des postes frontières. Histoire de dormir un peu, tout habillé, sous les grosses couettes en laine de la chambre d'hôtel. Levé le matin après une nuit éprouvante (surtout pour moi qui n'avait pas prévu le coup)... Petit déjeuner dans un resto du coin.
Après le passage de la frontière, on a loué un taxi et roulé plusieurs heures jusqu'à la capitale bolivienne.
A l'arrivée, impressionnant : une ville tentaculaire nichée dans une sorte de cuve immense. A 3660 m d'altitude, il y fait plutôt frais en journée.
Autre chose qui étonne : les habitants en tenues traditionnelles, car beaucoup de communautés indiennes.
On se sera promenés dans une rue, surnommée calle de las brujas, rue des sorcières, où sont vendus toutes sortes de sortilèges et autres foetus de lama.
Puis on aura goûté à de l'alcool de boa : vous comprendrez en regardant la photo. Enfin, après ces quelques jours passés à La Paz, j'aurai écrit un article sur la ville dans la revue touristique de mon ami, Pachamama.
Pour notre 2ème sortie hors du Pérou, nous sommes allés à Arica, à la frontière chilienne. Du Chili, je ne me souviens de pas grand chose. On y est resté quelques heures à peine. Je ne sais pas pourquoi, on avait hâte de rentrer. Juste une vue d'ensemble de cette ville au bord du Pacifique, et surtout, ce dont je me souviens, ce sont les paysages grandioses que nous avons croisés, une fois de plus...
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