13/09/2010

Arequipa, la ville blanche


Arrivée à Arequipa, dans le sud du pays, je rencontre la famille d'Edison, un autre ami péruvien qui avait logé chez moi lors de son séjour en France. J'allais rester chez eux quelques jours, le temps de trouver un appartement. Mais j'avais déjà des contacts : des français vivant au Pérou, rencontrés sur http://www.voyageforum.com/. L'un d'entre eux a un appartement à louer, très bien situé, pour une bouchée de pain (environ 50 € de loyer par mois...).


Arequipa est une ville magnifique. Calme, paisible... On l'appelle "la ville blanche", car la plupart des habitations, dont la cathédrale sur la plaza de armas (nom donné à toutes les places principales d'Amérique du sud), sont faîtes de sillar, pierre volcanique de couleur blanche. C'est la deuxième ville la plus peuplée du pays, et elle se situe sur la cordillère des Andes (à 2335 m d'altitude). Malgré tout, elle a des airs de campagne. Et le must dans tout ça : en toile de fond, le majestueux volcan Misti qui culmine à plus de 5000 m d'altitude.
La plupart des gens passent du temps à Lima, puis dans les autres villes côtières afin de s'acclimater et de vaincre le soroche, ou mal des montagnes. Moi, je m'y suis tout de suite sentie bien.

J'aime les lamas !

Dans la famille d'Edison, l'ambiance est familiale. Une maison dans un quartier populaire proche de la ville, où les chiens se promènent sans laisse et sans maître. A 5h du matin, systématiquement, j'étais réveillée par un orchestre d'aboiements. J'avais hâte d’emménager dans mon chez moi et de pouvoir défaire cette énorme valise. Dans tous les cas, la famille d'Edison était très attachante et l'accueil des plus chaleureux. Des gens simples et généreux à l'extrême.
Avec eux, j'aurai fait mes premiers pas dans la ville, j'aurai vu mon premier lama, j'aurai goûter mes premières soupes locales, à base de quinoa et de viande (le truc qui te réchauffe bien avant d'aller travailler dans la montagne !).
Mais à Arequipa, il fait chaud. Très chaud. En 7 mois de vie là-bas, pas une seule pluie. Il fait jour très tôt, vers 6h du matin. Et d'un coup la nuit tombe, très vite (en quelques minutes à peine, c'est impressionnant), vers 17h, et la température chute.
Mais, à plus de 2000 m d'altitude, je me souviendrai longtemps des douches/shampoings à l'eau froide chez Edison. Je me souviendrai aussi d'Angie, sa nièce, originaire d'Iquitos (en Amazonie péruvienne), adorable petite chipie qui jouait la journaliste et qui nous cuisinait du riz avec des oeufs au plat quand on commençait à avoir le mal du pays et de la soupe de quinoa !






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